Sandra Lahire, créatrice en fil de fer

Les créations de la Toulousaine Sandra Lahire évoquent une nostalgie heureuse. Son fil de fer se joue du vide, du manque, de ce qui nous remplit de bonheur.

Avec des pinces pour seuls outils, Sandra Lahire transforme du fil de fer en créations tendres et poétiques. « J’ai commencé à utiliser le fil de fer de façon spontanée », se souvient-elle. C’est le dessin qui occupait déjà Sandra Lahire enfant, à Lavelanet, en Ariège.

Plus tard, elle s’est mise à l’aquarelle, avec succès. Les peintures qu’elle expose sont alors remarquées par Mady de la Giraudière (1922-2018), référence dans l’art naïf, qui l’encourage. Redevenue toulousaine, en 2012, la jeune femme range ses pinceaux pour le fil de fer. « Il y a beaucoup de transparence dans l’aquarelle, avec le fil de fer c’est assez lié. »

Pour obtenir le diamètre qu’elle désire, la créatrice torsade le fer galvanisé acheté en magasin de bricolage. Pour du fil noir, elle se procure du fil de fer recuit. Petit à petit ses créations prennent du volume. Des aquariums, des robots, des radios, des baskets, des mobiles… des mises en scène dont se dégage une certaine nostalgie heureuse.

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